La Liberté

L’HFR et l’arbre qui cache la forêt

Publié le 21.03.2023

Temps de lecture estimé : 1 minute

Je me permets de réagir à la présentation du budget déficitaire de l’HFR et à l’édito dans l’édition du 4 mars: le constat de l’état actuel du système sanitaire dans le canton, mais aussi de façon plus générale en Suisse, nécessite que l’Etat et ses serviteurs se penchent sérieusement sur le malade.

Comment peut-on accepter de laisser en place un système qui coûte si cher au contribuable-assuré et qui a des accès de fièvre inquiétants: pénurie de médecins de premier recours, pénurie de personnel soignant et absentéisme croissant dans les hôpitaux, fermetures de permanences médicales, pénurie de médicaments, etc., mais, en même temps, annonce d’augmentation des coûts?

Chaque année, depuis l’introduction de la LAMal, soit depuis bientôt trente ans, on accepte de manière fataliste les augmentations de primes récurrentes d’une assurance-maladie obligatoire, justifiées par la qualité des prestations fournies, sans savoir vraiment quels sont les critères de mesure de cette prétendue qualité, et sans avoir une analyse neutre des coûts, les assureurs se gardant bien d’offrir une transparence complète de leurs comptes.

En mettant ces augmentations sur le dos de l’inflation (pourtant parmi les plus basses d’Europe), les dirigeants de l’HFR, tout comme leurs pairs cantonaux, ne voient que l’arbre qui cache la forêt. Comme le mentionne M. Mauron dans son édito, seule une analyse profonde et structurelle permettra de soigner le malade.

De mon côté, j’ajoute que c’est sur le plan national que le diagnostic doit être établi en premier, et cela «aussi vite que possible», n’est-ce pas M. Berset?

José Montero, Grattavache

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11