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La mobilité en ville de Fribourg ou l’exemple à ne pas suivre!

Publié le 18.01.2023

Temps de lecture estimé : 1 minute

Où est donc passé le Fribourg de ma jeunesse, ce Fribourg plein d’animation que j’aimais tant? Fribourg est devenue une ville morte. Nos autorités en sont responsables. Tout est fait pour dégoûter les automobilistes de venir en ville.

Suppression constante (et discrète) des places de parc, augmentation de l’horaire du stationnement payant (faut bien compenser la perte des recettes), etc. Les autorités avouent ne plus vouloir de voitures en transit en ville. M. Nobs clamant même publiquement les pendulaires indésirables.

C’est oublier un peu vite qui fait fonctionner l’économie en ville, en y travaillant et en y dépensant de l’argent. Les rares boutiques encore survivantes ferment les unes après les autres. Le contraste est saisissant avec d’autres villes de la même taille (Soleure, Thoune, Schaffhouse).

Désolés, chers commerçants, mais comme nous ne sommes pas désirés en ville, nous allons dépenser notre argent ailleurs (Berne n’est pas si loin). Et ce n’est pas le pseudo-marché de Noël qui me contredira. Il faisait plus peine à voir qu’envie.

Prenez les transports publics, qu’ils disaient. Sauf qu’avec le remaniement des lignes TPF 5 et 7, l’offre s’est considérablement péjorée pour une majorité de clients. Dans le meilleur des cas (sans bouchon, c’est-à-dire très rarement), il faut au minimum doubler le temps jusqu’à la gare. Les autorités de Villars et de l’agglo ne semblent pas pressées d’y remédier et jouent clairement la montre plutôt que s’occuper des besoins de la population.

Fribourg ou l’exemple à ne pas suivre. Pourvu que les électeurs s’en souviennent.

Jean-Pierre Progin, Villars-sur-Glâne

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