Raconter » Son visage s’illumine quand elle parle de son travail de photographe. Un travail? Une aventure plutôt, débutée en 2015 avec la découverte des bars à hiboux, version tokyoïte des bars à chats où les clients sirotent un verre entourés de félins. Depuis, Laurence Kubski sillonne le globe en quête de pratiques souvent déconcertantes qui interrogent la relation homme-animal, transformée alors en véritable objet d’enquête. Et d’art. Car si cette graphiste de formation a à cœur de raconter des histoires, elle ne s’interdit aucune composition, séduite avant tout par la beauté graphique de son sujet. «Un sujet sans fin», précise-t-elle, qui la pousse inlassablement sur les routes, loin de sa salle de classe et de sa Gruyère natale, avec pour seul bagage sa curiosité… Et un appareil phot