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«Après mes études, mon but est d’enseigner»

Jeanne Gremaud © Clem Chuat
Jeanne Gremaud © Clem Chuat
Guillaume Roubaty © Clem Chuat
Guillaume Roubaty © Clem Chuat
Léa Hochuli © Clem Chuat
Léa Hochuli © Clem Chuat

Clem Chuat

Publié le 26.09.2022

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Dis-moi tout!

JEANNE GREMAUD

ÉTUDIANTE EN MÉDECINE, 24 ANS

«J’ai commencé la médecine par intérêt scientifique, pour la variété des sujets proposés et le métier. Mon but est de devenir médecin généraliste dans le canton. J’aime notamment beaucoup le contact humain qu’il y a dans ce métier. Cette filière d’études permet rapidement aux étudiants de se confronter au métier. Nous arrivons préparés en clinique. Le cursus bachelor contient des cours, des laboratoires et des exercices sur mannequins ou acteurs. C’est un bon processus. Lorsque nous arrivons en master, nous sommes prêts pour les cas concrets en clinique. Le seul défaut est qu’en arrivant en première de master, il arrive qu’on ait oublié quelques détails de ce que nous avons étudié au début de nos études. Ce que j’apprécie dans ce cursus à Fribourg, c’est que nous avons de bonnes ambiances de classe. Contrairement à Lausanne, une fois le numerus clausus passé, il n’y a plus de sélection parmi les étudiants.»

GUILLAUME ROUBATY

ÉTUDIANT EN FRANÇAIS ET EN PHILOSOPHIE, 23 ANS

«J’ai choisi français et philosophie à l’université car ils fonctionnent sur une manière de penser semblable et qu’ils sont tous deux enseignables au collège. Le plus intéressant dans ces études est que je peux vraiment choisir les cours que je veux faire. Que ce soit en français ou en philosophie, je dois suivre des modules et certains types de cours, mais je peux choisir les thèmes proposés pour ces cours. Cette liberté permet d’approfondir des domaines qui m’intéressent ou d’explorer des sujets inconnus. Il est parfois compliqué de comprendre les plans d’études par soi-même et de trouver des gens pour nous guider. A part cela, le cursus est faisable pour tous les étudiants intéressés qui travaillent un minimum. Le fait que nous suivions tous des cours différents dans la filière nous permet de ne pas avoir de concurrence. Lorsque nous recevrons notre bachelor, nous n’aurons de loin pas tous les mêmes connaissances.»

LÉA HOCHULI

ÉTUDIANTE EN DAES I (SCIENCES NATURELLES, MATHS ET ÉTHIQUE), 24 ANS

«Enseigner m’a toujours plu, j’aime partager les connaissances que j’ai sur des sujets qui me plaisent. Au début, je me vouais à l’enseignement au collège, mais le type de maths ne me plaisait pas et le milieu d’apprentissage favorisait une culture de la réussite. Je me suis alors tournée vers le DAES I pour l’enseignement au cycle d’orientation. Ça sera un défi encore plus grand de faire apprécier les maths à des jeunes. En DAES I, nous pouvons choisir trois branches enseignables, j’ai pris en supplément les sciences naturelles et l’éthique. J’aime beaucoup la filière DAES I, elle offre un bon encadrement. Nous commençons directement avec des stages et de la pédagogie en parallèle de nos autres branches. Le seul défaut est la spécificité de ces études qui pourrait apporter des complications pour une reconversion. Après mes études, mon but est d’enseigner, à l’étranger si possible. Cela me permettrait de découvrir de nouvelles manières de faire.»

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