Bons baisers de Birmingham
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Jonathan Coe » Avec Le Royaume désuni, l’écrivain signe une prenante fresque sociale.
En 1978, lorsque Birmingham City céda son attaquant vedette Trevor Francis à Nottingham Forest pour un million de livres, on a cru que le soleil ne brillerait plus jamais sur la cité des Midlands. Fort heureusement, dès le début de la décennie suivante, des groupes à succès comme UB40 et Duran Duran se sont chargés de replacer l’un des berceaux de British Leyland sur la carte du monde! On ironise à peine. Si elle n’exerce pas tout à fait le même attrait que Londres, Liverpool ou Manchester, Birmingham reste une ville anglaise qui compte. Surtout aux yeux des lecteurs de Jonathan Coe. Le romancier né là-bas en 1961 n’est jamais aussi convaincant que lorsque ses histoires prennent pour cadre la ville où il a grandi, étudié, achet&