Confidences sur un banc public
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Critique Nuithonie
A s’asseoir sur un banc est le baptême de la compagnie bulloise Primo d’abord. Des débuts modestes, au format court – un peu plus d’une demi-heure –, mais qui ouvrent sur des perspectives bien plus vastes. La tension de la pièce monte progressivement, l’acmé est atteinte tout à la fin. Construction en crescendo, imaginée par l’auteur, Yann Guerchanik, qui est également notre collègue au sein de la rédaction de La Gruyère.
Le duo se joue encore aujourd’hui dans le foyer de Nuithonie, à Villars-sur-Glâne, dans le cadre de la série Midi théâtre, avant de partir en tournée romande. Le principe de la série – ouvrir une fenêtre sur l’imaginaire entre le repas et le dessert – oblige à composer avec le plein jour. Cette proposition s’insère particulièrement bien dans ce contexte: elle se joue précisément à midi, à l’heure du repas. L’un des protagonistes commence par avaler, stressé, un sandwich à la va-vite.
Ça donne du sensLa situation de départ est banale, u