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L’IA pour sauvegarder la biodiversité à Madagascar

L’intelligence artificielle et la bio-informatique peuvent contribuer aux politiques de conservation

L’Indri indri, soit un des plus grands lémuriens encore vivants; «l’arbre du voyageur» ou ravenala, un des symboles de Madagascar; un Uroplatus sameiti, variété de gecko; un Furcifer campani, aussi connu sous le nom de «caméléon bijou». © Angelica Crottini/Rhian Smith
L’Indri indri, soit un des plus grands lémuriens encore vivants; «l’arbre du voyageur» ou ravenala, un des symboles de Madagascar; un Uroplatus sameiti, variété de gecko; un Furcifer campani, aussi connu sous le nom de «caméléon bijou». © Angelica Crottini/Rhian Smith

Gilles Labarthe

Publié le 05.01.2023

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Recherche » La Grande Ile est connue pour ses lémuriens, sa faune et sa flore uniques au monde: 82% de ses espèces végétales et 90% de ses vertébrés sont endémiques à Madagascar, c’est-à-dire présents nulle part ailleurs. Soit une vraie réserve de biodiversité, aujourd’hui menacée. Pour la sauvegarder, une équipe de spécialistes recourt à l’intelligence artificielle (IA) et à la bio-informatique. Comment ça marche? Explications de Daniele Silvestro, chef de groupe du Swiss Institute of Bioinformatics et chercheur au Département de biologie de l’Université de Fribourg.

Quelle est votre spécialisation, et comment vous êtes-vous impliqué sur ce projet?

Daniele Silvestro: Je suis un biologiste computationnel. Je travaille plutôt avec des ordinateu

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