Le patriotisme qui sent le sapin
Avec Noël pour la patrie, le château de Gruyères montre la fête lors des conflits du XIX et XXe siècles
Texte: Tamara Bongard - Photos: Charly Rappo
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Exposition » Il y a la sobriété suisse, faite de boules en carton et de petites églises blanches. En face, l’explosion de bannières étoilées, de décorations brillantes et même d’un petit colt montre une Amérique flamboyante. Cette différence ne doit pas qu’aux clichés sur nos caractères. Ces sapins de Noël historiques datent de la Deuxième Guerre mondiale. Notre pays, bien que neutre, se trouvait géographiquement au cœur de l’Europe déchirée par le conflit. Le verre, comme bien d’autres matériaux, était réservé à l’armée. Beaucoup de foyers fabriquaient eux-mêmes leurs ornements. Tandis qu’outre-Atlantique, malgré l’entrée en guerre des USA, le pays ne connaissait pas de pénuries. Et le pistolet accroché aux branches de ce sapin d&rsq