Oui pour éviter les exils forcés
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La votation du 15 mai prochain, sur le transfert de propriété à l’ECPF, permettra enfin de concrétiser la politique foncière active voulue par le Grand Conseil depuis dix ans, depuis le postulat que j’avais déposé, en 2012, avec mon collègue Jean-Daniel Wicht (LL du 2 mai).
Le canton de Fribourg aura enfin à sa disposition un outil pour pallier un problème récurrent: le manque de terrains pour les entreprises qui souhaitent soit s’installer, soit s’agrandir sur notre territoire. J’y ai été confronté personnellement et j’ai dû me résoudre à m’expatrier, certes à quelques kilomètres seulement, mais hors du canton de Fribourg.
J’aurais aimé, à l’époque, pouvoir bénéficier des conseils et de l’aide d’une entité telle que l’ECPF. Loin de moi l’idée de vouloir jeter la pierre à qui que ce soit! Il s’agit de faire coïncider des mondes qui vivent chacun à leur rythme propre: celui de l’économie, qui a des besoins à moyen, voire court terme, et celui du développement de terrains, qui prend beaucoup de temps.
C’est là qu’intervient une vraie politique foncière active efficace et c’est pour cette raison que l’ECPF doit pouvoir intervenir. Seul un établissement avec cette structure-là et les outils que nous lui donnerons le 15 mai prochain, sera capable de développer les sites industriels dont nos PME ont besoin, pour faire vivre économiquement nos régions, offrir du travail à nos concitoyens et concitoyennes… et d’éviter ainsi à d’autres de devoir, la mort dans l’âme, quitter le canton de Fribourg!
Eric Collomb, entrepreneur et député, Lully