Eté indien: les arbres fribourgeois résistent, mais l’eau manque
Ce mois d’octobre record n’a pas affolé la nature, mais il ajoute sa dose de stress, après la sécheresse
Stéphane Sanchez
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Climat » La Suisse a connu cette année son mois d’octobre le plus chaud depuis 1864 et sa journée d’été (plus de 25°C) la plus tardive. De quoi affoler la nature? Dans le sud de la France, un agroclimatologue publiait le 22 octobre la photographie d’un poirier en deuxième floraison, donc très vulnérable aux premiers gels. Rien de tel sous nos latitudes. La douceur record d’octobre, associée à d’autres facteurs, a contribué à revigorer un peu la nature, au sortir d’un été difficile.
«Nous venons de terminer la récolte des pommes, dix jours plus tôt que d’habitude, parce que la floraison était aussi un peu précoce»
Dominique Ruggli
«Les arbres fruitiers ont été stressés par la sécheresse et la chaleur cet été, et se sont &l