Les esthéticiennes sont à la peine
Les activités de services à la personne ont perdu des clients depuis le début de la 2e vague de Covid-19
Lise-Marie Piller
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Beauté » «Je dois me mettre un coup de pied aux fesses, mais parfois, il n’est pas assez fort.» Alexandra Joye, esthéticienne basée à Cousset, lutte pour garder sa motivation. Car son institut de beauté Histoire d’Etre est passablement déserté depuis le début de la deuxième vague de Covid-19. «J’ai environ 40% de clients en moins. Certains après-midi, je n’ai personne. J’ai déjà fait la poussière, les vitres pour occuper le temps», raconte-t-elle, précisant qu’elle va calculer la baisse de son chiffre d’affaires annuel à fin décembre.
Loin d’être isolée, cette situation reflète celle de beaucoup d’activités dites «de services à la personne», induisant un contact rapproché avec les clients.
Dans d’autres lieux, c