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Un statut plus fragile pour les renforts

Des employés engagés pour affronter la crise sanitaire se plaignent de conditions de travail précaires

Nicolas Maradan

Publié le 21.06.2021

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Coronavirus » Depuis plusieurs mois, elles sont au front. Amélie*, Vanessa* et Marine* font partie de ces renforts engagés par l’Hôpital fribourgeois (HFR) pour affronter le coronavirus. L’une est assistante en soins et santé communautaire (ASSC), une autre est étudiante. Employées à des tâches en lien avec la vaccination ou la réalisation de tests PCR, elles jouent un rôle essentiel pour sortir de la crise.

Mais aujourd’hui, elles pointent du doigt des conditions de travail ne répondant pas aux standards de la fonction publique, à commencer par un contrat de travail envoyé par e-mail, sans être signé par l’autorité d’engagement, ou encore un engagement sans durée précise, seulement déterminé par l’évolution de la situation sanitaire. Secrétaire régional du Syndicat des service

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