Justice: la reconnaissance du statut de victime est toujours aussi compliqué
Un congrès organisé à l’Université de Fribourg a thématisé l’accès à la justice pour les personnes ayant subi des infractions
Marc-Roland Zoellig
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Justice » Chaque année, près de 45 000 personnes s’adressent aux différents centres d’aide aux victimes répartis dans les cantons suisses. D’après les chiffres de l’Office fédéral de la statistique, près de 74% d’entre elles sont des femmes et un peu plus de 18% de l’ensemble des victimes sont mineures. Lésions corporelles, voies de fait, menaces, crimes et délits contre l’intégrité sexuelle (soit un large pan du spectre des violences conjugales) représentent la grande majorité des motifs de prise en charge.
Trente ans après l’entrée en vigueur de la loi sur l’aide aux victimes (LAVI), un congrès organisé à l’Université de Fribourg a réuni hier 300 acteurs du domaine – avocats et psychologues spécialisés, procureurs, policiers, professionn