«La Valascia? Une course pour la douche»
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C’est Benoît Jecker qui le dit
Adieux. Lundi sur le coup de 19 h, nous avons quitté les murs de la Valascia pour la dernière fois de notre vie. Je n’ai pas été nostalgique au point d’aller dévisser un siège pour le ramener à la maison. Il n’empêche, c’est une page qui se tourne, y compris pour un (relativement) jeune joueur comme moi. Sentiment bizarre au terme d’un match bizarre, du fait qu’il s’est déroulé à la lumière du jour – il n’y a bientôt plus qu’à Ambri que l’éclairage est de trop en plein après-midi – avec des fans qui donnaient de la voix à l’extérieur de l’enceinte. Après plusieurs mois de huis clos, quel bonheur de renouer avec les émotions du public, même invisible et acquis à la cause de l’autre équipe! Preuve supplémentaire que la Valascia a été habitée jusqu’au bout par un esprit unique en Suisse.
Cette patinoire, je la voyais d’un œil différent depuis que j’ai porté les couleurs du HC Lugano. Les derbys tessinois, il valait mieux ne pas les perdre. Sami Kapan