Arbitrage: «On ne fait pas ce job pour l’argent»
Futur chef des arbitres en Suisse, le Jurassien Nicolas Fluri a su convaincre la fédération. Rencontre.
Serge Mérillat
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Nicolas Fluri deviendra chef des arbitres de hockey sur glace en Suisse. Avec ses 23 ans d’expérience, il veut valoriser la passion, la transparence et l’excellence de son sport qu’il aime tant.
Vous avez 23 ans d’expérience dans votre bagage, plus de 1000 matches de National League, une participation aux Jeux de PyeongChang et quatre championnats du monde. Croyez-vous à l’arbitre parfait?
Nicolas Flury: Non. Même après 30 ou 40 ans de carrière à haut niveau, ce n’est pas possible. On n’arrive jamais au bout de l’apprentissage. Même les plus grands arbitres du monde auront des axes d’amélioration. De plus, les règles et les interprétations ne cessent d’évoluer. Cela ne s’arrête jamais et cela rend ce métier si chouette.
Le 1er octobre, vous endosserez le costume de chef des arbitres de la Fédération suisse de hockey sur glace. C’était prémédité?
Non, une telle chose ne peut pas être planifiée. C’est une opportunité qui s’est présentée et je l’ai saisie.