Il jette un regard au logo sur sa poitrine et sourit: «C’était bizarre, le premier jour, je n’y étais plus habitué. Quoique, j’en avais quelques exemplaires qui traînaient dans la pile des pyjamas.» Yannick Rathgeb, 28 ans et pas toutes ses dents, est de retour à Fribourg, six ans après avoir quitté Gottéron du jour au lendemain pour l’Amérique du Nord et l’organisation des New York Islanders.

Une évidence pour lui et pour sa fiancée. «On se disait bien qu’on allait y revenir un jour, pour le hockey ou pour autre chose. Elle a trouvé un bon travail dans la région et on a acheté une maison au Lac-Noir. Là, c’était le moment idéal», dévoile le défenseur bernois, qui n’a jamais vraiment coupé les ponts avec la Singine lors de son quinquennat au HC Bienne. «On avait un pied-à-terre là-bas, mais on revenait souvent à Schmitten.»

Apprécié pour le grain de folie de son jeu et la puissance de son tir, qui fait des dégâts en power-play, l’arrière très offensif q