Don d'organes: «Excellent compromis»
Le Conseil des Etats favorise le don d’organes en approuvant le consentement présumé de chacun
Philippe Boeglin
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Santé » Le don d’organes connaît une vraie révolution, avalisée lundi au parlement (lire ci-dessous).
Entretien avec le professeur et médecin Manuel Pascual, directeur médical du Centre universitaire romand de transplantation et du Centre de transplantation d’organes au CHUV.
Ce qui va changer
» A l’avenir, chacun sera un donneur d’organe présumé, alors qu’aujourd’hui, il faut en principe une carte de donneur.
» Faute de déclaration dans un sens ou dans l’autre, les proches conserveront un droit de veto, dans le respect de la volonté de la personne décédée.
» Dans le doute, le prélèvement sera autorisé, alors que les proches y renoncent le plus souvent aujourd’hui.
Y a-t-il urgence dans le don d’organe