Face au risque de pénurie, les génératrices ont la cote
En prévision d’un potentiel black-out, des particuliers s’équipent en conséquence
Sevan Pearson
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Electricité » Même s’il ne l’espère pas, Thierry Rochat est plutôt serein face à une éventuelle pénurie d’électricité. Et pour cause: en mars, il a acquis un groupe électrogène, une sorte de grosse dynamo capable de générer du courant à partir d’essence ou de diesel, voire de mazout de chauffage, entre autres. Il s’agit en fait d’un moteur thermique, un peu comme celui d’une voiture.
«J’ai commencé à m’inquiéter l’automne dernier, lorsque la presse s’est mise à évoquer le risque de black-out en Suisse, explique le Vaudois. Comme je suis informaticien et travaille en tant qu’indépendant depuis la maison, toute interruption du courant est simplement catastrophique pour moi. En plus, j’ai des serveurs à faire fonctionner.»