La paie des assureurs à nouveau critiquée. Changement en vue?
Limiter les rémunérations des dirigeants des caisses-maladie? La question refait surface au parlement
Bayron Schwyn
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Chambres fédérales » Près d’un million de francs. C’est le pactole empoché par Andreas Schönenberger, CEO de Sanitas, l’année dernière. Dans la galaxie des dirigeants de caisses-maladie en Suisse, l’ancien patron de Salt est celui qui a, et de loin, le mieux négocié sa paie. En 2022, les rémunérations des dirigeants des neuf autres plus grandes caisses suisses, toutes activités confondues, oscillaient entre 780’000 et 470’000 francs (contributions de l’employeur à la caisse de pension comprises).
Ces dirigeants sont-ils trop bien payés? Vaste débat. Sous la Coupole, la gauche s’est déjà attaquée plusieurs fois aux salaires à six chiffres des dirigeants de caisses-maladie. Sans succès jusqu’à présent.
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