La raquette à neige cartonne
La pandémie et un bel hiver profitent à ce sport de neige. Le fabricant TSL peine à suivre. Reportage
Laurent Grabet - Photos: Jean-Guy Python
Temps de lecture estimé : 9 minutes
Loisirs » Les gagnants du Covid-19 sont rares et parfois improbables, à l’image de TSL. Dans ce «club» très fermé, on trouve cette société de Haute-Savoie qui est le numéro un mondial de la raquette à neige depuis une décennie.
Dans ses locaux de 6500 m2 d’Annecy-le-Vieux, une cinquantaine d’employés, embauchés dans l’urgence en CDD (contrat à durée déterminée), se relaient toutes les huit heures et s’activent pour pouvoir monter 3000 paires par jour. «C’est le double de la normale, mais pas assez cependant pour honorer un carnet de commandes quatre fois plus fourni que l’hiver dernier en deçà d’un délai de livraison de cinq semaines! Je passe mes week-ends à planifier la production. C’est du jamais-vu, mais je préfère ça que d’aller quém