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Le vélo comme un acte de résistance

Aux championnats d’Afghanistan délocalisés à Aigle, Masomah Ali Zada roule pour la cause des femmes

C’est à Aigle, qui abrite le siège de l’Union cycliste internationale, que Masomah Ali Zeda s’est formée au vélo de compétition. © Keystone-archives
C’est à Aigle, qui abrite le siège de l’Union cycliste internationale, que Masomah Ali Zeda s’est formée au vélo de compétition. © Keystone-archives

Lena Würgler

Publié le 22.10.2022

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Sport et société » On l’appelle «la petite reine de Kaboul». Non pas parce que Masomah Ali Zada est une princesse, mais en référence à la fois au vélo, sa passion, et à sa ville natale. D’ailleurs, sa vie ne ressemble en rien à un conte de fées. Si elle avait dû jouer un personnage de Disney, elle aurait incarné Mulan plutôt que Cendrillon.

La jeune Afghane de 26 ans a lutté toute sa vie pour oser pratiquer son sport, synonyme de péché et de déshonneur pour les femmes dans son pays d’origine. A Kaboul, ses entraînements au sein de la fédération nationale, en compagnie de sa petite sœur Zahra, lui ont valu menaces, jets de pierres, insultes et harcèlement. Jusqu’à ce qu’elles soient forcées à l’exil avec toute leur famille, en France, il y a cinq ans.

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