Quatre jours, ça suffit!
Les tests de réduction des jours de travail se multiplient. Pour la grande joie des personnes concernées
Ariane Gigon, Zurich
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Travail » Gastronomie, graphisme, informatique, PME et même un hôpital: les exemples d’entreprises ayant décidé de passer à la semaine de quatre jours se multiplient en Suisse alémanique. Certaines rallongent les journées de travail, d’autres passent aux 36 heures, même si, dans un premier temps, l’investissement pèse sur le budget. Toutes sont convaincues que la productivité, à moyen terme, va augmenter. Le personnel applaudit.
Après des multinationales comme Panasonic ou Unilever, après des Etats comme l’Islande ou la Nouvelle-Zélande, de nombreux acteurs de l’économie suisse s’y mettent: ils testent la semaine de quatre jours sans toucher au salaire. «Evoquer quatre jours, sans autre précision, ne veut rien dire», fait d’emblée remarquer Blaise Matthey, directeur général de la F&eac