Un pas vers l’Europe
A près de 72%, les Suisses approuvent l’élargissement de l’agence européenne des garde-frontières.
Guillaume Chillier
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Suisse-Europe» Le Conseil fédéral respire. Il avait peur de voir sa population rejeter le développement de l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex). Un non aurait eu pour conséquence de nouvelles secousses avec ses voisins européens – ils s’y étaient préparés – et le risque de se voir éjecter des accords de Schengen.
Pour le conseiller fédéral Ueli Maurer, si la Suisse a dit oui à 71,5%, c’est pour sa sécurité. «Le pays soutiendra davantage Frontex et s’engagera pour les droits fondamentaux. Les accords de Schengen et de Dublin ont fait leurs preuves et sont essentiels pour la Suisse en matière de sécurité, de migration et de tourisme», estime-t-il. A gauche, on demande à voir. En fin de journée, un peu plus de 200 personnes ont manifest&eacu