Lorsqu’elle s’est rendu compte que le métier d’illustratrice existait, à l’âge de six ou sept ans, Fanny Dreyer a su qu’elle ne deviendrait ni vétérinaire ni pilote d’avion. A 37 ans, elle vient d’être sélectionnée parmi les cinq finalistes du Prix suisse du livre jeunesse dont la remise des prix a lieu le 11 mai, dans le cadre des Journées littéraires de Soleure.

L’illustratrice a été retenue avec son amie et collègue, l’auteure Victoire de Changy, pour le riche album Collections, sorti en octobre dernier. «La sélection est très fine, il y a un travail de fond et le jury est super. La littérature jeunesse n’est habituellement pas très valorisée mais ce prix est très sérieux, avec une somme importante en jeu (10 000 francs pour le lauréat, ndlr). C’est réjouissant, cette reconnaissance du métier», sourit Fanny Dreyer.

«Le métier demande un certain enthousiasme, de la niaque»
Fanny Dreyer

A l’heure de choisir une école supérieure après le Collège Saint-Michel, el