Musique: Patrick Hernandez était au Passionvinyl Festival samedi à Mézières
Le créateur et interprète du tube intersidéral Born to be alive est venu faire souffler un peu de «La folie des années 80», en Glâne, avec ses complices Cookie Dingler, Jean-Pierre Mader, William de Début de soirée et avec le guitariste Philippe Delage. Patrick Hernandez en dit plus sur l’histoire de cette chanson, qu’il a eu des difficultés à sortir.
Tamara Bongard
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Patrick Hernandez est l’homme d’un tube, Born to be alive. Une chanson disco sortie en 1979 qu’il interprétait une canne à la main. Quarante ans plus tard, il diffuse la même énergie puissante quand il balance ce titre fait pour danser. Et, à 75 ans, d'une canne, il en a besoin uniquement comme accessoire de scène. Pour mimer un solo de guitare, pour ponctuer le rythme de ce hit intersidéral, pour donner un bon coup dans le cliché selon lequel les septuagénaires vont se coucher à 19 h 30 après avoir avalé deux tisanes.
Samedi soir à Mézières, il a fait souffler un peu de «La folie des années 80» sur des spectateurs conquis d’avance. Cette soirée fleurant bon le vintage était la tête d’affiche du Passionvinyl Festival, qui a fait vibrer le château pendant trois jours. Avant de prouver au public qu’il était «né pour être vivant», le Français en a dit plus sur cette chanson écrite en 1973. «Elle soulignait le manque de pugnacité des gens qui n’allaient pas au bout des choses», a