Gottéron impose sa loi à Rapperswil

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On ne va pas faire la fine bouche: Gottéron a gagné, et bien gagné! L’équipe à Christian Dubé a parfaitement maîtrisé les moments-clés du match: l’ouverture au score, la réaction des Lakers, ses boxplays au-dessus de la moyenne et enfin a pu compter sur l’efficacité d’un Reto Berra impeccable.

Alors certes – notre bémol – il a fallu du temps pour mettre la machine en marche et le jeu a été très équilibré dans la première période. Parfois encore, il nous a semblé ressentir un brin de suffisance dans le dernier geste, pour ne pas parler de péché de facilité.

Il faut dire que Dubé avait (enfin?) renouvelé son alignement de début de saison... et ça s’est vu. Bien sûr, quelques petites erreurs pourraient tempérer notre jugement, mais on a franchement retrouvé ce soir une phalange sûre d’elle et qui ne voyait poindre aucune contrariété.

Surtout, face à ce Rapperswil amorphe offensivement (où sont les Roman Cervenka, Victor Rask et consorts?) au niveau de ses deux premières triplettes et diminué par l’absence de ses défenseurs majeurs (Emil Djuse et Maxim Noreau), Gottéron a sagement attendu une action de grande classe de Chris DiDomenico (7e, 0-1) pour poser son jeu. Le reste ne fut plus que gestion intelligente, même si l’égalisation d’Albrecht aurait pu faire ressortir de vieux démons.

Au lieu de cela, c’est un Andrei Bykov teigneux, en deux temps, qui a pu redonner l’avantage aux Dragons qui voyaient leur quiétude récompensée. Rapperswil a bien entendu essayé de revenir dans le match, mais la mécanique actuelle est trop enrayée pour faire trembler des Dragons qui ont (re)fait le plein de confiance.

Le but de Lucas Wallmark, remarquablement préparé par DiDo et Marcus Sörensen en est la preuve: ce Gottéron-là est sur la voie de la réhabilitation après un gros trou comptable (pas forcément qualitatif) et la visite de Davos, dimanche soir, est un rendez-vous qu’il peut aborder dans la peau du favori.