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Meta planche à nouveau sur les monnaies virtuelles

Meta travaille à la construction du métavers, cet univers parallèle de mondes virtuels accessibles en réalités augmentée et virtuelle (archives). © KEYSTONE/AP/Tony Avelar
Meta travaille à la construction du métavers, cet univers parallèle de mondes virtuels accessibles en réalités augmentée et virtuelle (archives). © KEYSTONE/AP/Tony Avelar


Publié le 07.04.2022


Meta, la maison mère de Facebook, envisage toujours de créer une monnaie virtuelle, malgré l'échec de son projet de monnaie numérique, d'après un article du Financial Times (FT) publié mercredi. Le groupe américain prévoit également d'autres services financiers.

Le géant des réseaux sociaux travaille à la construction du métavers, cet univers parallèle de mondes virtuels accessibles en réalités augmentée et virtuelle, qui nécessite toute une infrastructure, y compris des monnaies.

Selon le FT, ces jetons ont été surnommés "Zuck Bucks" ("les dollars de Zuck", diminutif de Mark Zuckerberg, le fondateur et patron de Meta) par des employés.

En janvier, le projet de monnaie numérique lancé en grande pompe en 2019 par Facebook a été officiellement enterré. L'association Diem a annoncé se démanteler, faute d'avoir su convaincre les régulateurs.

Robux ou V-Bucks

La devise devait offrir un nouveau mode de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels, mais elle avait suscité une levée de boucliers de la part des banques centrales, des régulateurs et des décideurs politiques.

D'après le FT, Meta ne prévoit pas cette fois de créer une cryptomonnaie enregistrée sur la blockchain, mais plutôt des jetons servant de monnaie d'échange, comme dans certains jeux vidéo - les Robux de Roblox ou les V-Bucks de Fortnite par exemple.

Le groupe californien travaillerait aussi à des "jetons sociaux", qui seraient donnés aux utilisateurs pour récompenser des contributions importantes, ou encore des monnaies liées à certains influenceurs sur Instagram, comme moyen pour les créateurs de monétiser leurs contenus.

Comme ses voisins Google et Twitter, ainsi que d'autres plateformes comme TikTok, Meta cherche à diversifier ses sources de revenus au-delà de la publicité personnalisée et ciblée, car ce modèle économique est remis en cause, notamment par les régulateurs soucieux d'un meilleur respect des données personnelles des utilisateurs.

ats, afp

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