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Amis vacanciers, ne revenez pas!

Se sentir seul au monde même en ville? Il n’est pas interdit de rêver... © Alain Wicht
Se sentir seul au monde même en ville? Il n’est pas interdit de rêver... © Alain Wicht

Pascal Bertschy

Publié le 07.08.2023

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

La fin approche. Quelques jours encore, et la parenthèse se refermera. Cela nous pincera le cœur comme à chaque été, tant cette parenthèse est enchantée.

Elle s’étale de début juillet à la mi-août. Période bénie pour qui reste au pays: il n’y a plus foule. On est soudain moins serré, chacun prend ses aises et respire différemment. Notre petit monde gagne en douceur de vivre ce qu’il perd en encombrements, en embouteillages, en tassements divers et variés.

L’heureux moment où nos vacanciers partent à Bali, en Espagne, en Grèce ou en Sicile: des vacances, leur départ en fera surtout à ceux qui ne partent pas. Puis ces jours mornes où tous reviennent sous prétexte de rentrée: retour à la normale en vue et adieu la dolce vita! Mais pourquoi? Pourquoi lai

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