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Chronique: Le mauvais esprit n’est pas gentil

Charles du temps où il était prince d’un royaume où ça rigolait encore. © Keystone
Charles du temps où il était prince d’un royaume où ça rigolait encore. © Keystone

Pascal Bertschy

Publié le 28.08.2024

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Dans ce millénaire, l’insolence se perd. Sous nos cieux, c’est dire, même les Britanniques ont baissé pavillon. Le second degré n’est plus leur tasse de thé et, vu le piteux état du royaume, leur roi lui-même a abdiqué. C’est ainsi: nous ne sommes plus à l’époque où le mauvais esprit était un des beaux-arts, un signe de civilisation, un sport digne de l’escrime. L’art de la repartie a fait son temps. Même si un basketteur vient de me démontrer le contraire…

Patrick Beverley est un basketteur noir américain. Vétéran de la NBA aux Etats-Unis, il vient de rejoindre le club d’Hapoel Tel-Aviv. J’ai lu cela dans un article de Times of Israel, qui rapportait ses propos. Un festival d’insolence! Israël est un pays en guerre, et tu y vas quand même? Lui: «J’ai des membres de ma famille et des amis qui meurent tous les jours à Chicago et dont personne ne parle, alors…»

Bienvenue au pays où coulent le lait et le mièvre

La meilleure, c’est avant son départ pour Tel-Aviv. D

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