Quand on exerce un métier de l’écriture, la question de l’inclusivité fait naturellement partie de l’équation. Souvent, un peu de gymnastique cérébrale suffit à trouver un terme épicène pour en remplacer un autre. Ainsi, athlète peut sans problème se substituer à sportif ou sportive. De même, gestionnaire est plus neutre que directeur ou directrice. Mais pas tout à fait équivalent, met en garde un dictionnaire en ligne. Chez nous, utiliser le mot diététiste au lieu de diététicien risque de susciter un froncement de sourcils. Pas au Canada en revanche. Pour les cas où le vocabulaire fait défaut, cher·e·s lecteur·ice·s, le point médian est une option, alors que d’autres préférent les mots-valises. Vous voici donc lecteurices de ce journal et par conséquent amateurices d’une information de qualité. Mais là où l’inclusivité dépasse de loin son but premier, c’est quand elle fait rimer labeur avec bonheur. A vous, travailleureuses, je vous souhaite un bon lundi!