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La vie de ma mère: Un road-movie à fleur de peau

Julien Carpentier filme avec sensibilité la difficulté d’avoir une mère bipolaire. La vie de ma mère s’inspire du propre vécu du réalisateur, où la mère est incarnée par Agnès Jaoui.

Agnès Jaoui et William Lebghil, une mère pas comme les autres et son fils. © Frenetic Films
Agnès Jaoui et William Lebghil, une mère pas comme les autres et son fils. © Frenetic Films

Olivier Wyser

Publié le 05.03.2024

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Plonger dans le tumulte d’une relation familiale marquée par les troubles psychiatriques: C’est l’intention de La vie de ma mère, premier long-métrage de Julien Carpentier. Et le cinéaste français sait de quoi il parle puisque cette histoire, c’est la sienne.

L’intrigue suit le destin de Pierre, un fleuriste à qui la vie sourit, dont la quiétude est chamboulée par le retour impromptu de sa mère, Judith, tout juste échappée d’un établissement psychiatrique. Le réalisateur, s’appuyant sur sa propre expérience, offre une vision authentique de l’équilibre délicat entre l’amour et la souffrance. Son film met en scène une journée explosive entre une mère bipolaire et son fils.

C’est Agnès Jaoui qui se glisse dans la peau de Judith. Et elle le fait avec un charme indéniable, dépassant les stéréotypes pour donner vie à un personnage complexe touché par la bipolarité. En face d’elle, William Lebghil incarne un fils désemparé. Ensemble, ils partagent un road-movie à fleur de peau

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