Davos, le climat et le bon sens
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Alors que le Word Economic Forum (WEF) bat son plein, j’entends, à la radio, une journaliste qui affirme que les problèmes socio-économiques risquent de reléguer les enjeux climatiques au second plan.
J’espère sincèrement qu’elle se trompe. Que nos dirigeants d’ici et d’ailleurs font preuve de ce bon sens si cher à M. Parmelin. Que ce gratin réuni en grande pompe est conscient que les problèmes socio-économiques et climatiques sont intimement liés. Que l’un ne va pas sans l’autre. Que d’ignorer l’un ne ferait qu’aggraver l’autre.
Que sans changement, il s’agira de survivre et non plus de vivre. Que la planète se porterait très bien sans nous. Que nous mourrions sans elle. Qu’il est donc temps de s’occuper des enjeux d’aujourd’hui et non de ceux de demain. Que c’est le moment d’y mettre tous les moyens et toute l’énergie. Que s’il y a de l’argent pour produire une voiture qui change de couleur, il y a de l’argent pour la seule cause dont nous devrions désormais nous soucier.
Qu’il est indispensable d’adopter une vision globale. Qu’il est impératif de penser de nouveaux modèles socio-économiques respectueux de l’humain et de l’environnement. Que cela devrait être la seule préoccupation du WEF…
Anne Michel-Genilloud, biologiste, Léchelles