La Liberté

Coup du bistouri en ambulatoire

Ernest Bersier, Montbrelloz

Publié le 30.03.2024

Temps de lecture estimé : 2 minutes

De l’entrée à la sortie de l’Hôpital intercantonal de la Broye en passant par tout le circuit de l’opération de la cataracte, que de gens bienveillants prirent soin de moi. Il y a en premier Sejrane, la dame de la réception, qui me dit avec le sourire de monter au 1er étage. Là, Daniel m’indiqua gentiment d’enfiler cette élégante tenue (se gardant de dire que c'est celle d’un patient qui va souffrir). Puis Léa mesura ma tension et mon pouls. Mais c’est magnifique, Monsieur!

Mon cerveau était dans l’expectative. Vint le désagrément de la pastille qui se mit à dilater l’œil. Puis Léa, tout sourire, me transféra à l’antichambre du bloc, où Mélanie et Manuel (les infirmiers anesthésistes) détournèrent malicieusement mon attention en s’intéressant à mes loisirs. Pris au jeu, je n’y ressentis aucune méfiance! Mais hop là, «aïe», osai-je lancer, l’anesthésie de l’œil piquait plus qu’un peu.

Me voici en salle d’opération. Bernadette et Cindy, les instrumentistes aides de salle, en chœur, me chuchotèrent à l’oreille que tout ira bien. Le docteur s’approcha en disant que cela ne durerait que quelques minutes. Mon œil, pensai-je (c’est le cas de le dire), tout en espérant être tombé entre de bonnes mains. Cela doit être une pure imagination, mais aujourd’hui encore j’entends le bruit de la scie et je sens le scalpel ouvrir ma pupille. Mais, ô miracle, tout est devenu aussi clair et lumineux qu’au temps de ma jeunesse.

Me voici prêt pour rentrer à la maison. Sachant où j’étais passé, la réceptionniste me fit un signe d’adieu bien empathique. Alors merci à toutes ces personnes bienveillantes qui accomplissent leur métier avec grand cœur.

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