La seconde vie de chercheur-mécène de Gustave Eiffel
Le «magicien du fer» était aussi un pionnier de la météorologie, de l’aérodynamisme et de la TSF.
Pascal Fleury
Temps de lecture estimé : 8 minutes
Centenaire » Après avoir élevé sa «dame de fer» au rang de symbole de la grandeur de la France lors de l’Exposition universelle de 1889 à Paris, Gustave Eiffel, qui avait alors 57 ans, aurait pu se reposer sur ses lauriers. Le célèbre ingénieur et entrepreneur s’était en effet déjà largement distingué en signant plus de 300 ouvrages remarquables dans une trentaine de pays, dont l’emblématique viaduc de Garabit dans le Cantal, long de 565 mètres et haut de 122 mètres, le pont Maria Pia sur le Douro à Porto, la gare de l’Ouest à Budapest, la charpente métallique de la statue de la Liberté à New York ou l’observatoire de Nice. Surnommé le «magicien du fer», il aurait pu profiter d’une fortune considérable, collectionner les titres honorifiques et se reposer dans