Commentaire: une trêve et des calculs cyniques au Proche-Orient
Benjamin Netanyahou espère calmer la rue avec la libération des otages tranche par tranche. Tandis que les combattants du Hamas comptent profiter de la pause pour renforcer leurs positions au nord de Gaza ou pour s’évaporer dans la nature.
Thierry Jacolet
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Pour une organisation condamnée par Israël à disparaître, le Hamas ne manque pas de ressources. Avec cette trêve de quatre jours et la libération de 150 prisonniers qui en appelle d’autres, il est parvenu à arracher des concessions notables à son ennemi. Les combattants vont profiter de cette pause pour renforcer leurs positions au nord de Gaza ou pour s’évaporer dans la nature.
Le mouvement islamiste compte ses morts, mais aussi les «dividendes» des atrocités du 7 octobre. Sa stratégie diabolique et insupportable fonctionne à plein. Les attaques d’il y a six semaines n’ont pas fini de diffuser leur poison avec la prise d’otages de près de 240 personnes, puis celle de centaines de milliers de Gazaouis. Piégé, Benjamin Netanyahou a été entraîné dans une guerre punitive dont il ne sait pas où