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Loup: Les éleveurs veulent davantage de soutien

Les éleveurs ovins et caprins fribourgeois souhaitent que l’Etat «garantisse la protection des troupeaux» et qu’une indemnisation leur soit versée pour compenser la perte des animaux de rente.

La présence d’un chien de protection pour prévenir les attaques de prédateurs n’est pas toujours possible. © Charly Rappo/photo prétexte
La présence d’un chien de protection pour prévenir les attaques de prédateurs n’est pas toujours possible. © Charly Rappo/photo prétexte

Julie Rudaz

Publié le 04.03.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

Les éleveurs ovins et caprins fribourgeois demandent davantage de soutien des autorités cantonales et fédérales pour faire face à la présence du loup. Réunie en assemblée générale vendredi, l’Association fribourgeoise d’élevage ovin et caprin (AssOvCap) a fait part de son intention d’ouvrir la discussion avec l’Etat et «souhaite qu’il garantisse la protection des troupeaux ainsi qu’une indemnisation pour la perte des animaux de rente», indique un communiqué.

Les deux attaques d’un prédateur au Mouret à la mi-février (lire notre édition du 12 février) ont été un déclencheur de cette démarche. «Ce dimanche-là, j’ai reçu une cinquantaine de messages d’éleveurs. Certains étaient paniqués», témoigne Patrice Raboud, président de l’AssOvCap. «Actuellement, on ne peut rien faire et on doit se laisser manger nos bêtes. On aimerait que Fribourg bouge un petit peu», ajoute-t-il, avant de détailler les difficultés rencontrées pour la mise en œuvre de mesures de protection.

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