Face à des défis, l’Ecole universelle de Bulle se réinvente. L’établissement privé, qui accueille une douzaine d’élèves de la maternelle à la 3H, est désormais «plus participatif», explique sa directrice et enseignante Marie Mours. Un changement nécessaire, puisque la rentrée 2024 était plus qu’incertaine. En cause, la charge de travail administratif et le manque de moyens pour engager du personnel supplémentaire. «Quand on développe ce genre de structure, il faut coiffer toutes les casquettes», précise la directrice.

C’est en juin que la nouvelle tombe: les parents sont informés que l’école ne pourra pas ouvrir à la rentrée. Mais pour ces derniers, pas question de scolariser leurs enfants ailleurs. «A la suite de cette annonce, nous avons pris contact entre nous, puis avec la directrice, afin de voir comment nous pouvions aider», explique Stéphanie Buri, maman d’une élève de 1H. «C’est une école qui vise haut en matière de pédagogie. Nous voulions nous impliquer afin de conse