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«Boussole» ou «Mitterand miniature»: La presse contrastée sur l'héritage Berset

La presse suisse dresse un bilan en demi-teinte d'Alain Berset qui a annoncé mercredi son départ du Conseil fédéral à la fin de l’année, au terme de sa troisième législature. Si la gestion du Covid est saluée par tous, ses autres succès sont relativisés. La presse n’a pas manqué de rappeler les zones d’ombre.

Alain Berset a annoncé mercredi qu'il quittera le Conseil fédéral à la fin de l'année. © KEYSTONE/PETER KLAUNZER
Alain Berset a annoncé mercredi qu'il quittera le Conseil fédéral à la fin de l'année. © KEYSTONE/PETER KLAUNZER

Thierry Jacolet avec l'ATS

Publié le 22.06.2023

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Alain Berset » La gestion de la crise du Covid, la plus forte secousse en Suisse depuis la Seconde guerre mondiale, est largement saluée. «En dépit de certaines hésitations ou contradictions, il a prouvé sa capacité à sortir d’une crise, malgré de très fortes pressions et des attaques d’une violence inégalée», écrit Le Temps.

Le Tages-Anzeiger ne le dit pas autrement : «Jamais un conseiller fédéral n’a été aussi présent dans les foyers suisses. Jamais un conseiller fédéral n’a été aussi populaire. Et en même temps, détesté par une partie de la population.» Pour le Blick alémanique, Alain Berset «a été pour le pays la boussole dont il avait besoin», «même s'il y a eu des erreurs de

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