Un brin tendu, parfois souriant, parfois grave, Alain Berset s’engouffre dans une salle du Conseil de l’Europe. A l’intérieur, sa famille politique. Celle du groupe des socialistes, démocrates et verts à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Des voix entièrement acquises? C’est compliqué… Cette audition de fin de journée est capitale pour l’ancien conseiller fédéral et président de la Confédération qui vise le poste de secrétaire général de cette organisation intergouvernementale ce mardi.

Aussi socialiste et aussi candidat, l’Estonien Indrek Saar, ancien ministre de la Culture, avait été désigné par son groupe – «une partie du groupe», nuancent certains – avant que le Fribourgeois se présente. De quoi alimenter les réticences du président des socialistes à Strasbourg, l’Allemand Frank Schwabe, à soutenir l’ancien conseiller fédéral.

«Ce sera chaud, mais je suis bien plus optimiste aujourd’hui que je ne l’étais il y a quelques semaines»

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