Köppel, le dernier tour de piste
Le Zurichois, qui est une figure de l’UDC à Berne, quittera bientôt le Conseil national
Guillaume Chillier
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Parlement » Il y a une dizaine d’années, la Suisse romande se réveillait avec les oreilles qui sifflaient. L’hebdomadaire alémanique Weltwoche affichait en une de son édition un employé de bureau mal rasé, verre de blanc à la main et pieds sur le bureau. Le titre? «Les Grecs de la Suisse. Voici pourquoi les Romands travaillent moins et reçoivent de meilleures retraites». L’image choquait. Sept ans plus tard, le sulfureux rédacteur en chef Roger Köppel s’excusait sur le plateau de la RTS.
Cette polémique, ce n’est pas la seule dans laquelle l’intellectuel zurichois s’est embarqué. Il en a même fait une de ses marques de fabrique, notamment au travers de «sa» Weltwoche, qu’il dirige depuis 2001 avec une pause entre 2004 et 2006. C’est justement dans son média au verbe tranchant qu’il concentr