Les sols restent secs car «les pluies sont mal réparties»
Les précipitations ne vont pas inverser la baisse des niveaux des nappes, estime Grégoire Mariethoz, professeur à l'Unil
Thierry Jacolet
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Intempéries » Le choc thermique a été brutal. Les intempéries ont succédé à la canicule en fin de semaine dernière, faisant chuter le mercure de plus de 35 °C à 14 °C. Si la Suisse romande a reçu entre 40 et 60 mm de pluie, la Suisse orientale, le Tessin et les Grisons ont été très arrosés, de 80 à 350 mm dans ces deux cantons - il en tombe en moyenne 1500 mm en Suisse par an. «Un tel événement survient tous les 6 à 8 ans. Il y a eu un changement de régime complet», observe Grégoire Mariethoz, professeur à l’Institut des dynamiques de la surface terrestre à l’Université de Lausanne. A ses yeux, aussi intenses soient-elles, ces pluies ne vont pas inverser la tendance à la baisse des niveaux des nappes phréatiques.
Pourquoi les pluies d