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Rachat de Credit Suisse: Notre pays a besoin de garde-fous

Le droit d’urgence utilisé par le Conseil fédéral pour le rachat de Credit Suisse par UBS fait tiquer

Bayron Schwyn

Publié le 03.04.2023

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Banques » Suppression du droit de vote des actionnaires, mise à disposition de 109 milliards de francs supplémentaires et restriction de l’accès aux informations qui ont conduit au deal: le Conseil fédéral a usé de ses pouvoirs exceptionnels – le droit de nécessité, aussi appelé d’urgence – pour que le rachat de Credit Suisse par UBS puisse être scellé en l’espace de quelques heures. Un usage dénoncé par des actionnaires et des créanciers de l’ex-deuxième banque suisse, qui ont perdu énormément d’argent dans cette transaction sur laquelle ils n’ont pas été consultés.

Pour le professeur en droit bancaire Carlo Lombardini, la Confédération s’expose ainsi à un risque juridique de plusieurs milliards de francs, car la légitimité du recours au dro

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