Anne Paceo, coups d’éclat
Elle frappe la cadence, et c’est une joie visible. La batteuse rayonnera à l’occasion d’un Cully Jazz pour une fois très estival
Thierry Raboud
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Musique » Elle joue en souriant. Cela semble peu de chose, évidence ou anecdote. Mais parmi les gardiens du rythme, c’est une incongruité heureuse; tous derrière leurs fûts affichent des gueules d’haltérophiles à l’arraché, d’athlètes introspectifs, de gardes-chiourmes parfois. Elle non. Anne Paceo frappe la cadence et c’est une joie visible.
Lorsque le printemps en Lavaux était encore une fête à faire trembler les ceps, la Française était venue à Cully avec son album Bright Shadows. Radieuse, elle s’entourait de voix, inventait des langues neuves et défiait les ombres à coups de baguettes. Elle fera son retour au milieu de l’été, comme un soleil face au soleil, précédée des trompettes glorieuses de sa République qui vient de l’introniser en chevalier des Arts et des Le