Coup de cœur » Ces dernières années, de nombreuses brasseries ont ouvert leurs portes: petit état non exhaustif des lieux.

Peut-être en réaction à la fermeture de Cardinal, le monde de la zythologie s’est particulièrement bien développé dans le canton. Cinq brasseries ont accepté de nous expliquer leur histoire.

Boss’Beer Située à Bossonnens, Boss’Beer a démarré sa production en 2016 et produit environ 80 000 litres par année des fameuses bouteilles noires aux taureaux multicolores. L’histoire devient petit à petit familiale et n’est pas près de s’arrêter. En effet, l’héritière se forme en brassologie à Munich. Proposition de dégustation: cidre «Gastlosen», 4,8% vol.

Brasserie Fri-Mousse Créée en 1993 en Basse-Ville, Fri-Mousse met en bouteille environ 80 000 litres par année. Les fondateurs expliquent avoir appris à brasser en lisant: «Le brassage de la bière était à cette époque très méconnu et peu de personnes pouvaient citer les ingrédients d’une bière.» Proposition: «Barberousse», 5,5% vol.

Brasserie du Dzô Laurent Michel brassait déjà il y a 25 ans, «avant que ça ne devienne sexy», explique-t-il. Il produit aujourd’hui 24 000 litres par année dans sa brasserie ouverte en 2016. Amoureux du canton, sa bière «Petiote» est certifiée Terroir Fribourg. Son étiquette est dessinée par de jeunes graphistes régionaux. «Ça montre que Fribourg a du talent», conclut-il. Proposition: «Petiote», 4,6% vol.

Brasserie Extra-Muros Selon les sept amis fondateurs, la brasserie romontoise a été «créée un peu au culot» en 2017. Aujourd’hui, ils brassent 7200 litres annuels. Extra-Muros se caractérise par sa touche jeune, qui peut s’apprécier tout autant par ses recettes originales qu’à travers son identité visuelle. Proposition: «Scalae Mortis», 5,2% vol.

Brasserie Gartacus Christophe Court ou «Gart’», est un fan d’histoire. Il s’inspire de sa passion lors de son brassage. «J’aime que l’on puisse se projeter dans le passé à travers mes bières», explique-t-il. Outre ses 8400 litres de bière annuels, il produit également un hydromel qu’il n’hésite pas à faire goûter dans les différents marchés. Proposition: «Ambrée de feu», 5% vol.

Patrick Horta