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Gastronomie: C’est un nouveau phénomène: des restaurateurs ont parfois des allures d’étoile filante

Des tenanciers s’en vont moins d’une année après avoir repris un restaurant. Mise en lumière d’un phénomène nouveau, selon Alain Maeder, chef du Service de la police du commerce.

Le ballet des tenanciers est un phénomène nouveau, selon Alain Maeder, chef du Service de la police du commerce. © Charly Rappo/photo prétexte
Le ballet des tenanciers est un phénomène nouveau, selon Alain Maeder, chef du Service de la police du commerce. © Charly Rappo/photo prétexte

Lise-Marie Piller

Publié le 17.04.2024

Temps de lecture estimé : 6 minutes

«C’était trop difficile, je suis content d’avoir décidé d’arrêter.» Après avoir repris l’an passé le Café du Marché à Fribourg, Jean-Philippe Aeby a jeté l’éponge à peine 10 mois plus tard (depuis, l’enseigne a rouvert). Son cas n’est pas isolé. Alain Maeder, chef du Service de la police du commerce, a tiré la sonnette d’alarme lors d’une récente assemblée de GastroFribourg section ville. «C’est un phénomène nouveau. Nous avons dénombré une dizaine d’exemples en 2023 dans le canton», dit-il, précisant que tout type d’établissement est touché par ces reprises qui durent moins d’un an. Ce ballet se voit aussi dans les statistiques de GastroFribourg: la liste des personnes qui ont adhéré puis démissionné de la section ville l’an passé n’a pas été lue lors de l’assemblée en raison de sa longueur.

Alain Maeder suppose que certains des tenanciers éphémères manquent d’expérience et ne voient que le bon côté de la restauration. «C’est comme s’ils s’étaient trompés de casting. Ils se l

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