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Guérie, Lara Gut-Behrami s’attaque à Sölden

Publié le 20.10.2022

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Ski alpin » La Tessinoise espère un hiver sans souci. Elle veut laisser loin derrière elle, les temps de son corps meurtri.

Début de saison à Sölden. Le géant sur le glacier du Rettenbach est devenu une routine. Depuis près de 30 ans, la course dans la vallée de l’Ötz sonne les trois coups de la Coupe du monde. C’est bien le premier jour de vérité de la saison pour les skieuses et les skieurs.

La force de l’habitude accompagne depuis longtemps Lara Gut-Behrami sur la route de Sölden. La Tessinoise prendra pour la 14e fois le départ dans la station autrichienne. Elle a connu toute la gamme des émotions, des hauts et des bas que peut vivre une sportive d’élite sur la piste du glacier. Lara Gut-Behrami a vécu un dernier hiver que l’on peut qualifier d’extrême avec un titre olympique en Super-G comme sommet de la saison et des soucis physiques comme point noir.

Les problèmes de santé ont conduit à de nombreux examens et analyses. Ils ont révélé au grand jour une infection des poumons. Elle a été diagnostiquée avec les mêmes symptômes que la mononucléose. «Au bout d’un moment, je devais bien être malade. Quand exactement, je n’en sais rien», souffle la championne olympique de super-G à propos de la période d’incertitude qu’elle a traversée dernièrement.

Une cure avec des médicaments contenant de la cortisone n’a pas porté ses fruits. Il a fallu attendre l’été pour que la patiente retrouve enfin la santé. Vraisemblablement, le déclencheur de l’infection, ont fini par conclure les médecins, fut le coronavirus, qui avait touché la Tessinoise à mi-décembre et qui l’avait tenue éloignée des pistes pour quatre semaines. Le manque de puissance et un corps fatigué l’ont obligée avant les Jeux olympiques à d’autres renoncements de courses. A la fin de la saison, elle avait manqué dix épreuves au total.

Elle est guérie depuis juillet. Après près d’une demi-année d’absence, Lara Gut-Behrami est remontée sur les skis. Le temps de la convalescence ne fut pas seulement utilisé pour retrouver les causes de la maladie. Des solutions à la prévention des maladies ont été cherchées.

Quatorze ans de Coupe du monde laissent des traces. «Je dois apprendre à accepter, qu’après une si longue période, tout ne tombe pas facilement. D’un autre côté, je n’aurais jamais pensé que je pouvais être en si bonne forme en tant que trentenaire. Je me sens physiquement mieux qu’à mes vingt ans. Cela n’est sans doute pas étranger aux entraînements avec Alejo.»

La native de Comano travaille depuis trois ans et demi avec l’Espagnol Alejo Hervas, qui avait pris la succession du Valaisan Patrick Flaction, pour le domaine de la condition physique. ATS

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