La SSR est toujours sous pression
Radio-TV • Pour l’Union suisse des arts et métiers, il est temps d’ouvrir le débat sur le mandat de service public de la SSR, trois mois après le vote sur la redevance. En plus d’économies, l’Usam demande de la transparence.
Philippe Castella
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«Il faut garder la casserole sur le feu», image Jean-François Rime. Le président de l’Union suisse des arts et métiers (Usam) n’entend pas relâcher la pression sur la SSR (Société suisse de radiodiffusion et télévision) après le scrutin de juin où le peuple suisse a accepté d’un souffle - moins de 4000 voix - la nouvelle redevance radio-TV.
Pour l’Usam, la forte opposition qui s’est exprimée là montre l’urgent besoin de mener un large débat sur le mandat de service public de la SSR. «Cette exigence a été exprimée de toutes parts durant la campagne de votation. Il est temps d’ouvrir ce débat», estime le Fribourgeois. Qui n’en démord pas: «La SSR est devenue trop grande et trop chère.»
Hasard du calendrier ou non, c’est hier aussi que la SS